Alimentation et sport : je suis végane et je vais bien !
Il y a peu, je partageais avec vous ma routine sportive. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, le veganisme m’a beaucoup aidée de ce côté là. En réalité, c’est le fait même d’être vegan qui m’a poussée à faire du sport.
C’est un fait, nutrition et sport sont intimement liés. Mais saviez-vous qu’une alimentation saine et à base de végétaux est réellement bénéfique pour accroître ses performances sportives ? De nombreux sportifs en ont fait l’expérience. Et si vous ne me croyez pas, lisez plutôt ce qui suit !
De vegan, je suis devenue sportive
Quand je suis devenue végane (oui je l’écris un peu comme je veux), c’était avant tout par éthique. Et puis j’ai commencé à m’intéresser aux bienfaits du véganisme. Parce que c’est en réalité très bon pour notre santé (alors qu’on essaie plutôt de nous faire croire l’inverse). J’ai en effet réalisé au bout d’un certain temps que je me sentais mieux : plus de maux de ventre, de tête, de jambes, de tout et de rien, moins de fatigue … Bref, j’ai eu un véritable regain d’énergie et pour rien au monde je ne retournerais végétarienne. Pour RIEN AU MONDE.
Comme j’avais de l’énergie à revendre, j’ai commencé à marcher au lieu de prendre les transports en commun, à éviter l’ascenseur et préférer monter les escaliers 2 par 2 … A me bouger un peu en somme ! Une chose en entrainant une autre, j’ai repris le sport et aujourd’hui j’en fais quasiment tous les jours. Et ça, je le dois au fait d’être devenue végane. Je ne me serais jamais rendue compte à quel point mon alimentation était mauvaise et à quel point les aliments que j’ingurgitais à longueur de journée plombaient mon énergie plutôt que de m’en donner. J’ai réalisé que oui, je pouvais tout simplement marcher sans être fatiguée et pliée de douleur. Que mon corps pouvait aller mieux, lui qui était déjà si abîmé a à peine 25 ans.
Le véganisme m’a transformée physiquement. Je ne suis plus le petit être fragile qui s’écroulait après avoir parcouru 50 mètres. Je ne suis plus essoufflée après avoir couru après le bus. Je suis fière de contracter mes muscles et de dire “vas-y touche, c’est tout dur !”.
Le véganisme m’a fait découvrir un corps que je n’avais jamais connu, un corps fort et capable de tout.
Être vegan, c’est apprendre à manger sainement
Je généralise, mais bien souvent, quand on s’intéresse au véganisme, on apprend à manger sainement (notamment grâce au livre Green Glam & Gourmande de Rebecca Leffler). Tout d’abord, il faut remplacer la viande, les oeufs et les produits laitiers qui représentent bien souvent les 3/4 de nos repas. Il faut trouver des substituts et on se tourne généralement vers les fruits et légumes, les oléagineux, les légumineuses … Bref, si on fait bien les choses, on compense souvent par des produits bien plus sains (à moins de se gaver de chips à tous les repas). Et comme les produits véganes “tout faits” coûtent une petite fortune, on apprend aussi à cuisiner. On oublie alors tous les produits industriels et toutes les cochonneries qu’ils contiennent : sucres raffinés, matières grasses et additifs douteux. Et c’est un fait, une alimentation “maison” est bien plus saine qu’une alimentation industrielle.
Et puis, lorsque l’on s’interroge sur le fait de devenir végane et que l’on se documente, difficile de passer à côté de l’argument “healthy” du véganisme. C’est un argument pro-vegan que je vous ressors moi-même dès que possible. En se documentant sur le véganisme, on apprend forcément à manger mieux parce que l’on découvre des aliments qui sont réellement bons pour nous. La quantité d’ingrédients absolument pas adaptés à l’homme que l’on ingurgite en étant omnivore est assez incroyable …
Le saviez-vous ? Les végétariens sont globalement en meilleure santé que les non-végétariens. Les végétaliens quant à eux présentent moins de risque de développer des cancers que les végétariens et les omnivores (d’après une étude publiée en 2012).
Le véganisme m’a appris les bases d’une alimentation saine et à donner à mon corps tout ce dont il a réellement besoin.
Pourquoi le fait d’être vegan m’a redonné autant d’énergie ?
L’alimentation, c’est notre carburant. L’énergie se trouve dans les bons aliments, pas dans les plats préparés. A cela, on peut donc répondre que n’importe quelle personne qui mangerait “maison” jouirait de cette fameuse énergie végane. Et pourtant : entre un gâteau végane à base de sucres non raffinés et un gâteau lambda qui contient beurre, lait, oeufs et sucre blanc … Il n’y a pas photo ! Le gâteau végane est celui qui vous donnera le plus d’énergie, tandis que l’autre vous fera plutôt poser votre popotin dans le canapé, devant une bonne série pour digérer. Pourquoi ça ?
Tout simplement parce que ces produits issus de l’industrialisation ne sont pas faits pour nous. Le corps met alors plus de temps à digérer ces faux-aliments qu’il ne le ferait avec des végétaux facilement assimilables.
La viande : remplie d’antibiotiques, cette dernière est aussi responsable de nombreuses maladies cardiovasculaires, mais aussi d’autres joyeusetés telles que le diabète de type 2 et pire, de nombreux cancers (voir plus bas “Le mythe des protéines végétales”).
Dans mon cas : je n’ai jamais mangé de viande donc je ne peux pas vous dire si je me sens mieux ou non. En revanche, c’est le cas pour mon chéri, ses problèmes de santé se sont envolés quand la viande a déserté son assiette.
Les produits laitiers : le lait de la vache est fait pour son bébé le veau. Ce lait va lui permettre de prendre près de 500 kg en un an. Je pense que cela est très parlant et qu’il serait presque inutile de préciser que celui-ci n’est donc pas fait pour les bébés de 3/4kg, ni pour les hommes de 80kg d’ailleurs. De plus, le calcium du lait n’est en réalité que très difficilement assimilable par le corps. Cette idée du calcium qui se trouve dans le lait n’est donc qu’une légende (en réalité une invention des industriels). Le lait est lui-même ultra transformé, celui que l’on boit n’a plus rien à voir avec celui qui sort du pis de la vache. S’il n’était pas bon pour nous à la base, il est encore plus malsain une fois mis en bouteille.
Dans mon cas : arrêter les produits laitiers a été la meilleure chose qui me soit arrivée. Je n’ai plus mal au ventre, c’est une véritable libération. Les produits laitiers sont une vraie saloperie, ils m’ont empêchée de vivre correctement pendant des années et je sais très bien que mon cas est loin d’être isolé. Certaines personnes de mon entourage ont même des soucis de dos et d’eczéma à cause du lait. Mon plus bel exemple ? Novak Djokovic était déjà au top avant d’arrêter les produits laitiers (et le gluten), comme de nombreux sportifs. Mais depuis qu’il s’en passe, il est numéro 1 mondial.
Les oeufs : si le blanc d’oeuf est chargé en protéines, le jaune est quant à lui rempli de cochonneries. Je ne vais pas le détailler ici mais je vous invite à lire l’article de Vegactu à ce sujet.
Dans mon cas : Depuis que je ne mange plus d’oeufs, j’ai plus d’énergie. En effet, je me suis rendue compte en arrêtant qu’au final, je ne les digérais pas aussi bien que ce que je pensais. J’ai même réalisé que j’étais bien plus légère après un repas sans oeufs, ceux-ci m’alourdissent et ne facilitent en rien ma digestion.
Manger de la viande, du fromage ou des oeufs représente désormais pour moi une perte en apports nutritionnels et en énergie … Je préfère largement les végétaux dans mon assiette !
Le mythe des protéines végétales
Je ne comprends pas pourquoi on s’inquiète autant des protéines en ce qui concerne les régimes exempts de viande. Le monde végétal regorge de protéines et celles-ci sont, seraient bien plus bénéfiques au corps que les protéines animales. En effet, ces dernières sont très riches en minéraux qui se transforment notamment en acide urique, dont l’accumulation dans le corps entraîne une suractivité des reins, seuls organes capables de les traiter (et dont l’activité est limitée). Ce n’est pas le cas des protéines végétales qui contiennent des minéraux facilement assimilables par le corps et qui ne présentent aucun souci au niveau de l’élimination.
La valeur nutritionnelle d’une protéine végétale est aussi valable que celle qui viendrait d’un boeuf. Les protéines végétales sont complètes, c’est désormais prouvé. Quand j’avais 7 ans, on me disait que je perdrais mes cheveux et mes dents à 20 ans puisque mon apport en protéines n’était pas assez “quali” (c’est fou le nombre d’absurdités que certains médecins peuvent raconter). Le fait est que tout est en place, que tout va bien côté protéines chez moi et ce depuis 18 longues années maintenant.
Les combinaisons céréales + légumineuses et oléagineux + légumineuses apportent à votre corps tout ce dont il a besoin en termes de protéines. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de les associer pendant le même repas (max = 2 jours).
Maintenant que je fais du sport ? J’ingurgite tout simplement plus de protéines végétales, comme une personne lambda le ferait avec des protéines animales, ni plus ni moins. En réalité, je n’y fais pas tant attention que ça. Je veille à prendre un smoothie à base de poudre de chanvre dans la journée où je vais avoir une activité physique. Je le fais parce que je fais du sport et non parce qu’il s’agit de protéines végétales plutôt qu’animales et que celles-ci seraient moins bien assimilées par le corps ou toute autre raison risible.
Être végane pour améliorer ses performances sportives (entre autres)
Si être vegan implique bien souvent un regain d’énergie, cela se révèle d’autant plus intéressant lorsque l’on fait du sport. Cette énergie à revendre, on la met à profit ! Dans son livre “Se nourrir, Marcher, Courir, Vegan”, Matt Frazier explique que le fait de devenir vegan a considérablement amélioré ses performances sportives.
Le hockeyeur Mike Zigomanis est quant à lui devenu végétalien pour améliorer son temps de récupération (même suite à une blessure) et augmenter son niveau d’énergie et sa résistance. Il se sent aussi fort, sinon plus qu’auparavant.
L’ironman Brendan Brazier explique dans cette vidéo passionnante comment il en est venu à un régime végane pour accroître ses performances. Il a réalisé que ce qu’il lui fallait, c’était une alimentation qui facilitait sa récupération. Il s’est alors tourné vers une alimentation végétale, à base d’aliments complets et alcalinisants. Je vous conseille vivement de regarder cette vidéo pour avoir plus de détails, c’est une mine d’information :
Pour ma part et pour de nombreux sportifs, le végétalisme a été extrêmement bénéfique !
Et vous, que pensez-vous des protéines végétales et du fait d’être végane pour accroître ses performances sportives ?
Cet article vous a plu ? Twittez et partagez !
Olivia
21 octobre 2015 at 13 h 03 minAlimentation quasiment végane ici, et sport quasiment tous les jours également 🙂 pas de fatigue, au contraire, le sport me permet d’évacuer le trop plein d’énergie.
C’est tellement vrai quand tu dis que les aliments industriels plombent notre corps et notre énergie…
On ne peut pas prôner la “healthy way of life” sans prôner l’alimentation végétale, cela va ensemble c’est évident ! 🙂
Bonne journée Gala, bises
Anaelle
21 octobre 2015 at 13 h 21 minBonjour,
Je suis végétarienne et j’aimerai beaucoup devenir vegan mais je ne sais pas vraiment comment faire. Comment as tu fais pour savoir quels aliments privilégier et en quelle quantité? Aurais tu des menus type pour une semaine avec des journées sportives incluses? J’avais été chez une diététicienne mais elle n’y connaissait rien aux protéines végétales donc c’était pas top…Merci beaucoup pour tes super articles! 🙂
Miss_Végé
21 octobre 2015 at 17 h 42 minY’a vraiment un gros mythe au niveau des protéines et je me demande vraiment d’où ça vient ! Quand on sait que la période où on a le plus besoin de protéines se situe entre 0 et 2 ans et que le lait maternel est composé d’environ 10% de protéines (de mémoire) on se rend compte qu’on devrait vraiment pas s’en faire avec ça à l’âge adulte.
sha-ne-no
21 octobre 2015 at 18 h 18 minArticle très complet et qui rejoint mon expérience. Bien que non vegan, mais avec un mari intolérant au blé, oeufs et lait et bien j’ai changé ma façon de faire la cuisine à la maison, pour tous et pas que pour mon mari… et à peu près en même temps j’ai commencé à reprendre la natation et sans m’en rendre compte le sport c’est maintenant 3 fois par semaine et je suis addict !
Cédric
22 octobre 2015 at 21 h 58 minAurais-tu une bonne source à m’indiquer où je puisse trouver une liste des aliments veganes recommandés pour les sportifs ? Notamment les protéines végétales.
C bon pour moi
7 juin 2019 at 17 h 25 minSuper article comme d’habitude !
Cédric voici le lien d’un de mes articles sur les protéines végétales : https://c-bon-pour-moi.com/les-proteines-vegetales/
Tu trouvera pas mal d’infos indispensable pour une alimentation végétale et équilibré.
Lutetia Flaviae
22 octobre 2015 at 22 h 39 minMerci pour cet article très intéressant ! C’est fou ce gain d’énergie ! Ca m’intéresse beaucoup mais, ça m’effraie également. Je n’aime pas trop les limitations. J’aimerais construire une alimentation la plus saine possible avec des aliments de qualité en priorité mais, sans me priver forcément de choses qui pourraient me faire envie. Je ne dis pas en consommer même toutes les semaines mais, sentir cette liberté est primordial pour moi. Autrement, je crois que j’angoisserai. A priori, je ne suis pas trop trop éloignée:: pas d’oeufs, pas de viande rouge, pas de lait, les seuls produits laitiers sont du beurre et un ou deux babybels :p En revance, je ne voudrai pas renoncer au miel par exemple. J’ai encore besoin d’en apprendre beaucoup, merci pour la suggestion de livre d’ailleurs, je le place tout de suite dans ma wish-list !
Chloé - Le cocon magique
24 octobre 2015 at 10 h 57 minTon article est vraiment intéressant & bien complet. Pour ma part, j’ai une alimentation végétarienne à tendance végétalienne (ma seule source de protéine animale étant le fromage, car je ne bois pas de lait & ne mange que très très peu d’oeufs) et je me demandais depuis plusieurs jours si le lait que je consomme n’avais pas un impact sur mon eczema. Il m’avait semblé remarquer que les jours où je consommais du fromage, mon eczema ressortait. Ton article va dans ce sens, je vais continuer à mener des petites expériences pour conformer ça !
Merci en tout cas!
A bientot
Chloé
Justine
26 octobre 2015 at 20 h 26 minbonsoir, je tiens à commenter cet article car d’ordinaire je suis avec plaisir et attention ton blog mais dans le cas présent c’est vraiment décevant. Que tu tiennes à démontrer la place importante que ton alimentation végane a dans ton énergie physique, évidemment. Cependant, fais attention à ce que tu dis. Les jaunes d’œuf (je parle ici du cas des œufs bio) sont pleins d’oméga 3, de vitamines (B et D notamment) et de bonnes graisses, dire le contraire en se basant sur quelques études fumeuses c’est diminuer ta crédibilité. N’hésite pas à me contacter quand tu as des doutes sur ce genre de choses, je suis bien calée et scientifiquement compétente 😉. Bonne continuation et merci pour tes beaux papiers,
Justine
Ekongkar Yoga
2 décembre 2016 at 19 h 28 minQuant on me parle de sport et de véganisme, la première chose qui me vient à l’esprit c’est l’histoire de ce couple de sexagénaires, végétalien et crudivore, qui ont battu un record du monde après avoir couru un marathon par jour pendant 366 jours consécutifs, soit plus de 15 000km en un an… un article parmis d’autre: http://www.vegactu.com/actualite/un-couple-vegetalien-crudivore-bat-le-record-de-marathons-en-un-an-12236/
Helene
5 décembre 2016 at 17 h 43 minArticle très intéressant, et qui aide a comprendre ce mode de vie.
J’aimerais sauter le pas mais j’ai encore peur, surtout pour mes enfants qui mangent a la cantine.
Hans Vick
6 novembre 2017 at 19 h 31 minArticle intéressant, il y aussi des compléments alimentaires sain et sans produit animal dans les chewing-gums énergisants de health gum par exemple, c’est au ginseng, tout le monde n’a pas les moyens de se procurer cette plante rare et très coûteuse mais qui est excellent pour une vie healthy. Je place le lien ici :
http://www.health-gum.com