Je m’engage pour la cause animale #2 : Comment et pourquoi rejoindre une association ?
La suite (tant attendue) de l’article “Je m’engage pour la cause animale #1 : Par où commencer ?“. Comme je vous l’expliquais, le monde associatif m’est quasiment inconnu. J’ai donc préféré laisser la parole à quelqu’un qui s’y connait réellement pour vous parler de l’engagement au sein d’une association.
Aurélie est végétarienne à grande tendance végétalienne depuis 5 mois. Il y a quelques années, elle a décidé de s’engager et d’aider les animaux du mieux qu’elle pouvait en rejoignant plusieurs associations.
Merci à elle d’avoir accepté de répondre à mes questions.
Gipsy et ma petite Sacha à droite, que j’ai adoptée dans un refuge il y a 8 mois – Gala’s Blog
Quand as-tu décidé d’agir pour la cause animale ?
Quelles sont les associations que tu as décidé de rejoindre ?
Comment as-tu trouvé ces associations, quelles sont les démarches pour en rejoindre une ?
Les démarches à effectuer pour intégrer une association sont très simples ! Il suffit de passer un coup de fil pour savoir s’ils ont besoin de bénévoles actuellement ou non, et si oui pour quelles missions. Il y a ensuite souvent un entretien avec un responsable de l’association pour que lui présente l’association et les missions, et de notre côté nous présenter également et dire ce que l’on recherche. Ensuite le bénévolat peut commencer.
Quelles sont tes missions ? Que fais-tu concrètement ?
Au refuge animalier j’avais le choix de m’occuper soit des chats, soit des chiens, ou des deux. Ma mission principale était tout simplement d’être présente dans l’enclos des chats, leur faire des câlins, jouer avec eux. Ils ont tellement besoin d’amour qu’ils sont ravis d’avoir des humains qui viennent pour leur donner de leur temps en dehors des soins vétérinaires. L’objectif était aussi d’aller vers les chats craintifs ou rebelles pour les sociabiliser et ainsi aider à ce qu’ils soient adoptés. J’ai aussi promené les chiens qui malheureusement ne sortaient parfois qu’une fois tous les 15 jours tellement il y avait trop peu de bénévoles et de salariés. C’était plus difficile psychologiquement mais j’avais aussi vraiment l’impression d’être là pour quelque chose, d’être vraiment utile. Malheureusement n’étant pas véhiculée je mettais 3h aller retour pour me rendre à ce refuge. J’ai donc fini par ne plus y aller. J’espère pouvoir y retourner un jour, dès que j’aurai une voiture.
A Surfrider foundation mon engagement est récent. Pour le moment mes missions sont de sensibiliser le public à la pollution des océans lors d’évènements et de lutter contre l’usage du plastique en sensibilisant également les mairies et les commerçants des villes de la région.
Est-ce difficile psychologiquement ?
La mission où j’ai réellement été confrontée à de la souffrance était le bénévolat au refuge lorsque je promenais les chiens car ils vivaient dans des enclos minuscules en béton et ne sortaient que tous les 15 jours. Mais c’est aussi ce qui me parait être la mission la plus importante que j’ai effectuée car j’avais vraiment le sentiment d’agir. Je changeais un peu la journée d’un animal, même si c’était “juste un peu”, c’était tellement important pour lui d’avoir quelque minutes de soulagement, où il puisse enfin retrouver un peu de liberté, de calme, de nature, et respirer.
Combien de temps cela te demande par jour, par semaine ou par mois ?
Dans les associations où je suis intervenue, j’avais le choix et j’étais libre du temps que je souhaitais y consacrer. Les asso sont déjà très contentes de trouver des bénévoles donc elles s’adaptent et savent que hormis les bénévoles retraités, les autres bénévoles sont disponibles temporairement car ils travaillent ou sont à la recherche d’un emploi. Au refuge, j’y passais entre 2 à 6 heures par semaine. A Surfrider fondation, pour le moment, cela ne me prends que 8 heures par mois en fonction des évènements mais ce sera surement plus dès septembre. Encore une fois je suis libre d’apporter le temps que je souhaite, d’être disponible pendant 3 mois, puis plus du tout pendant 2 mois si je travaille, puis d’y revenir. J’aime ces associations qui laissent la liberté au bénévole de s’engager comme il peut.
Jenna
5 juillet 2015 at 17 h 23 minMerci de tout coeur Gala. J’attends chacun de tes articles avec impatience.
Tu es une personne lumineuse et inspirante!
Clémentine
5 juillet 2015 at 20 h 43 minC’est une jolie interview, merci Gala pour cette défense de la cause animale sans relâche.
J’ai longtemps, pendant toutes mes années d’adolescente, été bénévole à la SPA de ma ville. J’y promenais les chiens, comme dan ton article, préparais la soupe l’hiver dans un local non chauffé à la frontière Suisse, tout gelait, mais le bonheur et la satisfaction d’apporter un mieux passait avant les engelures, c’était il y a pas mal de temps.
Depuis, j’ai recueilli plein d’animaux divers, chien, chats, hérissons, même un geai tombé du nid qui est devenu domestique et vraiment adorable, le plus difficile en dehors des heures et des semaines de contrainte pour le nourrir toutes les 2 heures, a été de lui apprendre à recouvrer sa vie de geai sauvage. Pari réussi !
Quant à adhérer à une association, cela est plus difficile. J’ai plusieurs fois pris contact avec la LPO pour des bébés martinets tombés du nid chez moi (et impossible à sauver malgré les soins sans doute mal adaptés) et à chaque fois, on m’a dit : non, on en a trop !
Fais de même pour le bébé geai : non, c’est un nuisible !
Rencontré la SPA locale : non, on veut juste des familles d’accueil ! (j’ai déjà pas mal d’animaux à la maison)
Perdu un chien il y a quelques années dans le Tarn : La SPA mêlée à un traffic avec les laboratoires Fabre mis à jour plusieurs mois plus tard…
Il y a tant de choses à faire, et j’aimerais me réinvestir dans une association de protection animale qui n’en a pas que le nom !
Voilà mon témoignage Gala en réponse à ta question.
desoetdebats
6 juillet 2015 at 14 h 08 minMerci pour cet article ! Pour ma part je fais déjà partie d’une association civique la jeune chambre économique (action civique sur l’économie, l’emploi, la préservation de l’environnement ou la solidarité) mais j’ai très envie de rejoindre l’équipe de la SPA de ma ville… J’y pense depuis quelques mois, j’ai juste peur de pas pouvoir y consacrer assez de temps vu que j’ai déjà une association…
Gwen
7 juillet 2015 at 10 h 36 minMerci pour cet article. J’ai déjà songé à devenir bénévole pour un refuge, mais je crois que je voudrais adopter tous les animaux et que je serais assez malheureuse. J’ai choisi de consacrer mon temps à L214 via leur mobilisation vegOresto, un autre biais de sensibilisation qui consiste à montrer aux gens et aux restaurateurs que manger vegan c’est pas si compliqué et que ça peut être très gourmand !
Camille
10 juillet 2015 at 6 h 46 minJe viens de découvrir ton blog et j’adore 🙂
Pour ma part je fais du bénévolat pour la SPA : j’écris des articles juridiques pour le magazine.
Océalie
15 juillet 2015 at 10 h 15 minJe découvre ton blog avec grand plaisir. Nous partageons des passions communes pour le bio, l’écologie et les animaux ! Cette interview est une excellente idée. Voilà qui me motive à revenir 🙂