Slow Life : Comment éviter la frustration (et être heureux.se)
La frustration est un sentiment que j’ai beaucoup ressenti dans ma vie et qui m’a rendue très malheureuse ! Même si aujourd’hui je le ressens encore fréquemment, avec le temps, j’ai appris à l’apprivoiser et à le balayer de mon quotidien.
Je vous donne toutes mes pistes et astuces pour arrêter d’être frustré.e et être plus heureux.se !
Slow Life : Comment j’évite la frustration dans ma vie
Pourquoi je suis frustré.e ?
Avant toute chose, le plus important est de mettre des mots sur ses ressentis et de savoir que l’on est frustré.e. Pour ma part, j’ai mis beaucoup de temps à le réaliser ! Cette envie d’avoir toujours plus, de posséder à tout prix, la pression sociale … Tout ça, fait naître de la frustration. Notre société toute entière est basée sur le fait que nous, petits humains que nous sommes, devons être frustrés. C’est la base, la cause et la conséquence de la société de surconsommation dans laquelle on évolue.
La frustration matérielle
Longtemps, j’ai subi la frustration matérielle. J’avais notamment, toujours besoin de m’acheter des vêtements. Je ne gagnais pas beaucoup d’argent et j’avais cette frustration de ne pas pouvoir m’acheter ce que je croyais vouloir, ce dont je pensais avoir besoin. Parce que les vêtements, certes c’est nécessaire, mais le minimum syndical, je l’avais. Ce que je n’avais pas, c’étaient les sacs de luxe. Autant dire que ce n’est absolument pas indispensable et encore moins nécessaire. Pourtant, pour moi, ça semblait important. Parce que j’avais l’impression que j’allais être plus accomplie avec un Céline au bras plutôt qu’avec un Darel. J’étais très attachée au matériel. Ce qui avait de la valeur m’en donnait à moi. Pourtant lorsque je suis devenue végane, j’ai réalisé à quel point tout cela était superficiel et pire : ces sacs à 5000 boules sont en réalité des cadavres. Si c’est ça la valeur que ça me donne, je n’en ai pas envie. Et puis ma démarche minimaliste s’est enclenchée et j’ai compris que ce n’était pas le matériel que je possédais qui me donnait de la valeur, mais bien moi. Petit à petit, je n’ai plus eu besoin de posséder toutes ces choses qui étaient pour moi le symbole d’une société qui va mal et qui ne me correspond plus. Et naturellement, j’ai lâché prise sur tout ça, je ne suis plus frustrée. Lorsque j’achète quelque chose, c’est parce que j’en ai réellement besoin, parce que ça va m’être utile. De temps en temps, je réalise des achats coups de cœur ou plaisir, mais ça n’arrive qu’une ou deux fois par an. Est-ce que je me prive ? Non, absolument pas. Je ne ressens plus ce besoin de posséder à tout prix, je ne me prive pas puisque je ne suis pas frustrée de quoique ce soit … En fait, posséder est même devenu anxiogène. Je suis en train de débarrasser (vendre et donner quand je peux ne pas jeter) mon appartement de tout ce dont je n’ai plus besoin parce que ça m’étouffe ! Fou n’est-ce pas ? Si on m’avait dit ça il y a 5 ans …
La frustration sociale
Ah, la revoilà, la pression sociale ! Cette foutue société qui nous dicte comment nous devons agir et qui sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Comme d’habitude, c’est le même schéma : faire des études, avoir un travail stable, se mettre en couple (hétéro et exclusif bien sûr), devenir propriétaire, se marier et faire des enfants. Bim, c’est ça la vraie vie, celle qui rend heureux. Le problème, c’est que cette ligne de conduite engendre une immense frustration et le mal-être qui va avec : pour les personnes qui n’arrivent pas à avoir d’enfants, pour celles qui ne trouvent pas le compagnon de vie idéal ou un job qui paye “suffisamment”, pour ceux qui ont fait des études par nécessité plus que par envie, pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter une maison.
On fait une école de commerce parce que ça nous assure un futur royal, mais en vrai, on est plutôt passionné par le dessin. On nous dit qu’il faut absolument être en couple pour être heureux, et on veut être heureux, alors on croit que c’est indispensable de se trouver un partenaire. Il faut un travail qui nous permet de bien gagner notre vie, quitte à être malheureux parce qu’il ne nous correspond pas.
J’ai fait un rapide balayage de ma vie et j’ai réalisé que mes aspirations ne correspondaient pas forcément aux diktats de la société. Je l’ai longtemps mal vécu, et maintenant je me suis détachée de tout cela : tant pis si je ne rentre pas dans les cases, l’important c’est d’être en accord avec moi-même !
La frustration par projection
Aaah la projection, je crois que c’est le plus difficile à gérer ! C’est d’ailleurs mon petit point faible. On a souvent tendance à se projeter et à rêver de choses et d’autres … Et ça créé, une fois n’est pas coutume, de la frustration. Le problème n’est pas d’avoir des rêves, des envies ou encore de l’ambition, bien au contraire ! Le souci, c’est de ne penser qu’à ça et d’en oublier l’instant présent. Avoir des projets c’est bien, les concrétiser c’est encore mieux. Mais souvent, entre les deux, il y a un laps de temps qui peut être plus ou moins long. S’ancrer dans le présent, profiter du moment, arrêter de se projeter, ça permet de s’éviter pas mal de frustration et de se sentir malheureux.se. Ca parait simple comme bonjour et c’est pourtant si difficile à appliquer ! Pour m’ancrer dans le présent, je fais beaucoup de yoga, de méditation et je pratique la gratitude au quotidien. Ca ne fait pas tout, mais ça aide beaucoup.
Avoir et ne plus être
La frustration provient du fait que l’on pense qu’il faut “avoir” à tout prix … Tant qu’on n’a pas toutes ces choses, on a l’impression qu’on ne peut pas être heureux. On pense qu’il faut avoir beaucoup d’argent pour être heureux, avoir des enfants pour être heureux, avoir un partenaire pour être heureux, avoir beaucoup d’amis pour être heureux, avoir une belle maison pour être heureux … Avoir pour être ? Je suis intimement convaincue que ça ne fonctionne pas réellement comme ça. Parce qu’une fois qu’on a, on veut toujours plus. On ne se suffit que rarement de ce qu’on a lorsqu’on est dans la démarche de posséder pour être heureux. Quand on ne pense qu’à avoir, on oublie d’être. On oublierait presque de profiter et de vivre. Et on oublie ce pourquoi on fait tout ça : être heureux.
Puisque le dénominateur commun de tout ça, c’est d’être heureux, pourquoi ne pas aller directement à l’essentiel, au but recherché ? Plus facile à dire qu’à faire ? Je vous l’accorde, c’est un cheminement, mais je vous assure qu’une fois que l’on se détache du matériel, le bonheur vient plus facilement à nous ! En tous cas pour moi ça fonctionne …
Et vous, vous sentez-vous frustré.e ? Comment gérez-vous la frustration ?
Un grand merci à Tom pour son magnifique travail !
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Charlotte LNG
21 novembre 2018 at 20 h 47 minTop ton article et je suis tellement d’accord avec toi sur tous les points. Et surtout sur celui que faire des études, avoir un travail stable, se mettre en couple, devenir propriétaire, se marier et faire des enfants, ce n’est pas forcément ça le bonheur et c’est bien triste que tout le monde se focalise sur ce schéma de vie à suivre. Je dis peut être cela parce que je suis très loin d’avoir ce schéma et surtout parce qu’il n’y a pas si longtemps que ça je voulais tout ça mais je me suis prise une grande claque. Ça fait réfléchir et je me sens moins frustrée parce que je ne veux plus de tout ça. J’ai pris du recul avec l’âge (on dirait que j’ai 50 ans mais non non j’en ai 25 lol)
Coraline
21 novembre 2018 at 21 h 00 minCet article est vraiment tombé à point nommé! Je ressens souvent de la frustration, mais la frustration sociale est la plus importante je crois. Mon dieu ces esprits fermés, et rigides qui nous entourent. Et c’est parfois là ma frustration que les personnes ne puissent pas s’ouvrir, et lire ce genre d’article. Pour comprendre, pour ne pas apporter des jugements sur les vies de chacun, quitte à les culpabiliser.
Merci pour cet article qui me conforte dans mon évolution de ces derniers temps. Vers un esprit plus apaisé!
Mélissa
22 novembre 2018 at 1 h 18 minJe passe parfois par ici mais je ne commente pas sauf que là, je suis obligée !!! Merci de dire tout haut ce que je pense tout bas ! Professionnellement déjà : j ai toujours opté pour des temps partiels, mi temps CDD , résultat l impression d être un extraterrestre ! Entendre sans cesse les gens te dire : ” Mais t es pas fauchée? ” Hannn mais comment tu fais sans CDI ? Tu n es pas frustrée ? Tu ne dois pas profiter “, “tu ne peux pas vivre avec un petit salaire” et bien siii en fait ! Je profite ahah ! J ai bien assez de quoi payer mes factures et vivre avec un enfant , je N ai juste pas de grosses envie , J aime me faire plaisir sans abuser mais J aime surtout avoir du temps pour moi ! Et ça un temps plein et un gros salaire ne me l’enleveront pas 😂 Je n’ai jamais aimé le shopping à l’excès, les voyages, le luxe en général en revanche j’aime vivre ! Et pour ça on a besoin de temps ! Par contre malheureusement mon point de vue ne convient à aucun patron … Bah oui faut toujours faire plus de chiffre, d’euros alors la solution c est de me mettre à mon compte , plus que qques semaines si tu savais comme j ai hâte ! Bosser éthique, en accord avec moi même, pour des clients que je choisis et non je N ai aucun but de devenir millionnaire , je veux juste aimer ce que je fais ^^ pardon pour ce pavé et encore je préfère m’arrêter ici mais le sujet de cet article me fascine sache le ❤
Papass
24 novembre 2018 at 14 h 05 minTout pareil! 🙂
Marie E.
22 novembre 2018 at 8 h 50 minComme ton article me parle ! Je ne me suis jamais sentie frustrée, car j’ai « toujours » su que je préférais mon mode de vie à celui dicté par la société. Cependant, je me suis souvent sentie (et me sens encore) telle une extraterrestre auprès des autres (et surtout des personnes de mon âge, étudiant(e)s). Mais je n’ai jamais aimé le shopping, mais il m’est arrivé de faire plusieurs virée shopping pour pouvoir partager une journée avec des ami(e)s. Je me suis vite détachée du maquillage (considéré comme un passage « obligatoire » au lycée) car je ne me reconnaissais pas. Je rapidement déserté les supermarchés pour le marché et les producteurs locaux. Et puis je suis célibataire et est tellement heureuse comme ça. Ca fait souvent bondir lorsque je dis que je ne souhaite pas rencontrer quelqu’un, que je n’ai pas le temps pour une relation (pas maintenant en tout cas) et que je préfère me concentrer sur mon projet professionnel. Mais c’est vrai, ce sont mes aspirations et je ne me vois pas du tout me forcer à être en couple, parce que la société a dit qu’il le fallait… Et puis concernant les études, je sors d’une école d’ingénieur agroalimentaire, alors que tous mes camarades postulent pour des postes chez de grands groupes comme Lactalis ou Danone (pour ne citer qu’eux), je me dirige vers l’entrepreneuriat pour créer ma propre entreprise est proposer un service qui correspond à mes valeurs et engagements, quelque chose d’éthique et de responsable. Alors oui ce n’est pas toujours facile de se détacher de ce que nous dicte la société, la pression sociale, etc. Mais bon sang qu’est ce que c’est bon de vivre en accord avec soi-même !
Merci pour cet article Gala. Belle journée et à bientôt,
sylvie
22 novembre 2018 at 10 h 38 minTrès bel article en effet 😉 Ça fait du bien de se sentir moins seule parce que l’on est différent : les études, le couple, les enfants, la maison ne m’ont jamais fait rêver … Seules la Nature et la Guitare nourrissent mes rêves … Même si c’est difficile au quotidien de ne pas être comme les autres et notamment au boulot, je persiste dans ma voie pour trouver le bonheur, qui est toute personnelle. Merci en tout cas pour ce beau rappel 😉
Uzu Berlue
22 novembre 2018 at 14 h 35 minC’est un schéma tellement ancré le études-couple-maison-mariage-4X4-enfants-chien, j’avoue que j’ai un peu de mal à m’en séparer. Je ne sais toujours pas exactement ce que je veux pour moi (à part voyager et pas trop travailler), donc je ne sens pas trop la frustration, mais récemment déjà j’ai compris que je voulais une maison propre et rangée. Et j’ai compris que ce qui s’y oppose le plus, c’est les déchets et l’encombrement ! Du coup je désencombre moi aussi en ce moment.
Je sais que je ne suis pas une adepte du shopping, je suis plus frustrée par rapport à mon petit salaire d’étudiante, moi aussi, alors que si j’avais les moyens je suis certaine que je ne vivrais pas avec beaucoup plus, en tous cas je ne le souhaite pas…
Le minimalisme et le désencombrement ça occasionne quand même de grosses remises en question de ce côté-là, l’important est de voir beaucoup de personnes un peu comme nous ou ouverte pour éviter d’être frustrée de voir les gens dégrader la planète alors que des solutions existent.
Caroline
22 novembre 2018 at 15 h 05 minc’est un cheminement en effet, et mon seul regret est de ne pas l’avoir compris plus tot !
je suis comme toi dans cette démarche mais un autre probleme se pose: j’ai du mal maintenant à voir le monde tel qu’il est sans me sentir triste et impuissante.. avant on est dans le moule, on fait et on pense les choses comme “tout le monde”. Désormais, malgré ce qu’on fait à titre individuel il faut réussir à vivre dans ce monde de surconsommation et tout ce qui va avec, vivre en décalage.
ce weekend j’étais à Paris pour un spectacle et mon amie a voulu aller aux galeries lafayette. Je me sentais mal physiquement, j’avais la nausée de voir cet étalage d’objets à des prix fous…
encore un nouveau challenge à surmonter:)
bonne continuation à toi!
Cécile
22 novembre 2018 at 16 h 21 minTrès intéressant, cet article, d’autant plus que je t’écris en direct de New York à la veille du Black Friday.
Vouloir toujours plus, c’est fatiguant. C’est ne jamais être satisfait. Je n’ai jamais vraiment ressenti ça avec les vêtements et les objets. Je suis assez « simple » à ce niveau, peut-être parce que j’ai des parents qui sont toujours allés a l’essentiel, faute de moyens. Je ne sais pas.
Non, mon souci, ce qui me frustre, c’est la projection et le fait que je me compare aux autres, même si je me suis améliorée… j’ai 34 ans, je suis célibataire et je n’ai pas d’enfants (Et je n’en veux pas) oh et je suis vegan et féministe . Autant dire que la pression de la société est insupportable parfois, mais tu dois bien connaître ça, toi aussi.
C’est plutôt la vie professionnelle des autres que je jalouse, bizarrement. Les gens qui réussissent là où je n’arrive pas à percer. J’ai conscience que c’est ridicule mais je n’en peux pas m’en empêcher :/
Dans tous les cas, merci pour ce joli article qui fait réfléchir
Elodie
22 novembre 2018 at 19 h 52 minMerci pour cet article Gala !! Je me retrouve tellement dans tout ce que tu décris ! Petite et ado, c’est ma mère qui m’achetais mes vêtements (en petite quantité, sur La Redoute ou dans des magasins de sport) et je ne me maquillais presque pas. Et puis, en arrivant à la fac et en gagnant des sous en faisant des boulots, j’ai voulu faire comme mes amies et acheter des vêtements de marque, du maquillage, etc. ça a duré quelques années mais j’ai vite arrêté en voyant que ça ne me convenait pas ! Aujourd’hui, je ne fais plus les soldes et achète quand j’en ai vraiment besoin et après avoir pris un temps de réflexion. Il m’arrive tout de même de craquer de temps en temps ! Au cours de mes déménagements, j’ai essayé de faire du tri et d’avoir un environnement plus minimalisme, ça aide !
Socialement, je me suis souvent sentie (et c’est toujours le cas) en décalage par rapport à ce que nous “impose” la société. Je ne bois que très peu d’alcool, n’aime pas aller en boîte, ne fume pas, peu matérialiste, portée sur l’écologie, etc. A 26 ans et après 6 années d’études et plusieurs expériences professionnelles, je sais ce que je souhaite comme job mais malheureusement, je ne trouve pas le poste qui me correspond (parce qu’il est difficile à trouver, que je n’ai pas le bon diplôme, la bonne expérience, etc.), c’est pas évident de se sentir en décalage !
Et je crois que j’ai aussi un bon point faible : la projection. Mais je travaille aussi dessus 🙂
Plusieurs personnes qui ne partageaient pas mes convictions et mes aspirations me donnaient des tas de “conseils” pour être plus comme eux, comme la majorité de la société. Un jour, j’ai lu une citation qui m’a permis de me détacher de ces personnes là : “ne prends de conseils que de gens qui sont heureux dans leur vie”. ça m’a beaucoup aidé !
Promenade Minimaliste
23 novembre 2018 at 1 h 04 minSuper article, et j’aime beaucoup ton paragraphe sur les projections ! C’est également mon point faible, que je travaille 🙂
Paquito
23 novembre 2018 at 12 h 16 minJe suis une nouvelle lectrice, et j’ai bien aimé parcourir ton blog, je trouve que tu soulignes des choses importantes et développes des points de vue intéressants donc quand j’ai vu le titre de l’article, je me suis empressée de le lire… Et je dois avouer que je suis un peu déçue. Tu énumères bien ce qui peut nous apporter des frustrations dans la vie et je me suis reconnue dans certaines phrases, mais on a l’impression que finalement tu t’es détachée de tout ça rapidement et simplement et je suis restée avec un sentiment de culpabilité à la fin de ton article en me disant que même si j’avançais, j’étais loin de ton compte (bim une autre frustration ^^)
Cela m’empêchera pas de lire tes prochains articles en les attendant avec impatience !
Lynpixx
25 novembre 2018 at 18 h 08 minBonjour,
Personnellement, je pense qu’il ne faut pas se comparer aux autres et faire avec ce que l’on a. L’on peut être riche de plusieurs manière, matériellement, mais aussi, et c’est ce qui apporte le plus de satisfaction, être riche d’être tout simplement, partager des moments vrais avec les personnes importantes dans notre vie, se rendre compte de ce que l’on a et de ce que l’on a atteint dans notre vie et rester attentif à ce qui se passe autour de nous, ce rayon de soleil qui nous réchauffe la joue, cette chanson à la radio qui nous rend joyeux… Plein de choses à notre portée si l’on prend la peine de regarder et d’écouter…
Lynpixx
vegetotem
27 novembre 2018 at 10 h 20 minJe prend enfin le temps de poster un commentaire pour dire que c’est un superbe article !
Je me reconnais dans la frustration matérielle. Je l’ai eu pendant très longtemps. J’avais “besoin” d’acheter pour me sentir mieux, être contente. Et puis un jour j’ai réalisé que non ça ne me rendait pas plus heureuse, ce n’est pas ça le bonheur.
A l’inverse, quand je me suis débarrassée de toutes les choses qui m’encombraient dans mon appart et que j’ai enfin arrêté de dépenser à outrance en étant à découvert, je me suis sentie soulagée et beaucoup mieux.
Par contre, c’est presqu’encore plus dur de se débarrasser de la frustration sociale. On est tellement conditionné à se dire qu’il faut un boulot stable etc alors qu’on rêve souvent d’être libre et de faire réellement ce que l’on veut.
Bref, y aller petit à petit me semble pas mal, avoir certains déclics pour comprendre qui on veut être vraiment.
Bonne journée 🙂
Nico et Claire
20 février 2019 at 4 h 04 minMerci Gala pour ce super article !!✌️
Je trouve que tu as raison et que la frustration que l’on ressent vient souvent des schémas de pensées que la société nous a mis dans la tête.
Et lorsqu’on arrive à sortir de ces schémas, à penser hors du cadre, on se rend compte que l’on peut vivre avec tres peu. Et petit à petit on se libère de la frustration et on avance vers un bonheur plus vrai.😊
D’ailleurs, est-ce qu’on peut connaître ce qui a déclenché ton “déclic” minimaliste stp ?😉
Il y a un peu plus d’1 an, avec ma femme nous avons vendu/donné tout ce que nous avions en France. Et nous sommes partis vivre en Nouvelle-Zélande dans un van. Nos seules “possessions” rentrent désormais dans 4 grands sacs de rando (c’est même encore un peu trop).😁
Et nous sommes bien plus heureux que ce que nous pouvions l’être avec appart, voiture, tv géante, 8 paires de chaussures job assuré, etc.
Et notre déclic à été de devenir vegan. En choisissant ce mode de vie nous avons ouvert nos esprits et cela nous a beaucoup aidé à penser différemment et à sortir des “carcans” de la société.😄
Merci beaucoup pour ton super travail !! C’est génial !!😘
Nico et Claire