Gala's blog | Petite mise au point sur la pilule : autres types de contraception fiables
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Petite mise au point sur la pilule : autres types de contraception fiables

Mon article “Pourquoi j’ai arrêté la pilule” a engendré une majorité de réactions positives. Cependant, quelques commentaires négatifs en sont ressortis, que ce soit dans mon entourage ou sur Facebook. Ces commentaires méritent que je m’attarde dessus. Non seulement parce que cela m’agace de lire certaines choses en 2017, mais aussi parce qu’ils posent certainement question à des personnes qui hésitent à arrêter la pilule à cause de ces aprioris.

Je me suis fait traiter de pro-life, ensuite de pro-avortement : le sujet de la pilule fait dire n’importe quoi et j’estime donc qu’une petite mise au point s’impose.

Je ne juge absolument pas les femmes qui prennent la pilule, chacun fait ce que bon lui semble, ces propos sont le fruit d’une réflexion personnelle ! Et je précise bien que je ne suis ni pro-life, ni pour le retrait, ni pour l’abstinence …

Crédit photo : Unsplash

 

La pilule n’est pas le seul contraceptif fiable

 

En France, le moyen de contraception le plus utilisé est la pilule1. C’est pourquoi on s’expose à certaines critiques lorsque l’on tente de remettre en cause son utilisation. Mais la pilule est loin d’avoir autant la quote dans les autres pays. En Espagne par exemple, c’est le préservatif que l’on utilise le plus2. Dans le monde, la pilule arrive en 3ème position après la stérilisation féminine et le DIU3. Lorsque j’ai voulu arrêter la pilule, je me suis beaucoup renseignée et s’il y a une chose que j’ai retenue c’est qu’ici, on a encore du mal à s’ouvrir à d’autres types de contraceptions. De nombreux professionnels de la santé ne comprennent pas le choix de leurs patientes lorsque celles-ci souhaitent arrêter la pilule.

Et c’est bien dommage parce que c’est un contraceptif qui, s’il est utilisé dans certains cas comme un médicament (je pense notamment à l’endométriose), dans d’autres, il peut se révéler néfaste. Les effets secondaires ne sont pas anodins : baisse de libido, prise de poids, dépression, sautes d’humeurs … Excusez-moi du peu !

Par ailleurs, la pilule est certainement l’un des contraceptifs les plus contraignant. Prendre chaque jour un cachet à la même heure n’est pas toujours chose aisée. Personnellement, si je n’ai quasiment jamais oublié ma pilule, cela m’a énormément perturbée de devoir y penser en permanence. Me réveiller au milieu de la nuit en panique en me demandant si j’avais bien pris ma contraception, ça m’est arrivé trop souvent. Et je ne compte pas le nombre de fois où mes amies m’ont dit qu’elles avaient oublié leur pilule, qu’elles avaient du retard et qu’elles étaient effrayées.

Enfin, la pilule n’est fiable d’un point de vue pratique qu’à 91%4 contrairement au DIU au cuivre qui est fiable à 99,2%. La symptothermie est quant à elle efficace à 98%5 lorsqu’elle est appliquée correctement.

Une dernière chose que l’on n’aborde que rarement mais qui, pour moi, a son importance : la pilule n’a aucune action contre les MST. Il est important de rappeler que la pilule ne nous protège pas de tout !

Face à ce constat, je n’ai eu qu’une envie, trouver une alternative beaucoup plus saine et moins contraignante pour me protéger.

 

1Selon une étude de l’INED : la contraception en France

2 et 3Selon un rapport de l’INED : la contraception dans le monde

4 et Selon l’OMS

 

Les moyens de contraception sains et efficaces

 

J’ai entendu à plusieurs reprises que le fait de ne pas prendre la pilule = tomber enceinte = avortement. Je trouve cette réflexion incroyablement simpliste et réductrice. Et quand je vois ce genre d’inepties sortir du clavier de professionnels de la santé, ça me fait vraiment peur.

 

Le préservatif masculin ou féminin

Le premier moyen de contraception qui me vient à l’esprit, c’est bien évidemment le préservatif. Non seulement il protège contre la grossesse, mais en plus il a le mérite de nous empêcher de choper le SIDA et autres maladies sexuelles et je trouve que c’est quand même pas si mal non ? Et j’entends souvent l’excuse des hommes qui le rejettent de but en blanc. A ce sujet, je vous invite à vous référer au paragraphe suivant !

Selon l’OMS, le préservatif est fiable à 85% en pratique … Mais c’est bien le seul qui protège contre les MST, il ne faut donc pas l’oublier !

Aujourd’hui, il existe même des préservatifs naturels et non testés sur les animaux disponibles ici.

 

Le DIU au cuivre 

Le DIU est un dispositif en forme de “T” inséré dans l’utérus par un(e) gynécologue ou une sage-femme. Il doit être renouvelé tous les 4 à 10 ans. Le DIU au cuivre présente comme avantage d’être très discret et de ne pas avoir à “penser” à sa contraception. En revanche, pour certaines femmes, les règles sont plus douloureuses que sans (mais ce n’est absolument pas automatique). Le DIU peut être retiré à n’importe quel moment par un professionnel de santé.

Pour plus d’infos, RDV sur le site ChoisirSaContraception

 

Le diaphragme

Le diaphragme ou “cape cervicale” (c’est à peu près la même chose) est un dispositif en latex à “installer” lors d’un rapport sexuel, comme le préservatif. Il empêche les spermatozoïdes d’accéder à l’intérieur de l’utérus. Il faut le coupler à un spermicide, de préférence naturel (je n’arrive cependant pas à en trouver de non testé sur les animaux).

L’utilisation du diaphragme demande un peu de dextérité mais celles qui utilisent une cup n’auront aucun mal à l’appréhender. Sa principale contrainte est de devoir être porté 8h après le rapport sexuel (mais il ne se sent pas).

Pour plus d’infos, RDV sur le site ChoisirSaContraception

 

Les MOF (méthodes d’observation de la fertilité) – Symptothermie

La symptothermie est une méthode naturelle de contraception qui consiste à analyser son cycle afin de pouvoir procréer ou au contraire, éviter une grossesse non désirée. Cette méthode a le mérite d’être très écologique en plus d’être efficace à 98% lorsqu’on l’applique correctement. Grosso modo, la symptothermie s’appuie sur l’observation des facteurs suivants : la température, la glaire cervicale et la position du col de l’utérus. Grâce à la combinaison de ces indices, il est totalement possible de gérer sa fertilité. La méthode symptothermique peut être couplée à des préservatifs ou à un diaphragme lorsque l’on est en période de fertilité.

Pour plus d’infos, RDV sur le site sympto.org

 

Je rappelle que le retrait n’est pas une méthode efficace et fiable et que je ne prônerai jamais l’abstinence qui n’a selon moi aucun sens.

 

Et qu’on ne vienne plus me dire que la pilule est le seul contraceptif fiable !

On a de quoi faire pour ne pas tomber enceintes et ne pas avoir recours à l’IVG, qui n’est pas un geste anodin (mais heureusement qu’elle existe, on n’est jamais à l’abri d’une grossesse non désirée, que l’on prenne ou non la pilule).

 

La contraception : une affaire de couple

 

J’avais déjà abordé ce sujet dans mon dernier article mais il me semble primordial de revenir dessus.

Lorsque je prenais la pilule, j’ai responsabilisé mon copain en lui demandant de mettre une alarme sur son téléphone car il n’y avait pas de raison que je sois la seule à m’en soucier. Après tout, il faut être deux pour tomber enceinte non ? Cela dit, ce n’est pas évident pour tout le monde, loin de là. Certaines personnes, qu’elles soient de sexe masculin ou féminin, on une fâcheuse tendance à oublier que la responsabilité n’incombe pas qu’à la femme. D’ailleurs, ça me sidère que des femmes aient à ce point intégré le fait que c’était à elles seules de se soucier de ce souci de fertilité.

Les hommes sont tout autant responsables d’une grossesse non désirée que les femmes.

De ce point de vue, je pense qu’il est important que les hommes se responsabilisent à la contraception. Je connais beaucoup trop de cas d’hommes qui refusent le préservatif ou qui exigent de leurs compagnes qu’elles prennent la pilule pour ne pas aborder le sujet. La contraception, autant que l’amour, ça se fait à deux. Et il n’y a pas à polémiquer là-dessus selon moi.

Et pour les personnes qui ne souhaitent pas avoir de relation “durable”, il y a toujours le préservatif, pourquoi pas couplé à une cape cervicale.

Bien sûr, si grossesse non désirée il y avait, c’est bien dans le corps de la femme que cela se passe. En revanche, je trouve affligeant que l’on considère que ce soit uniquement le problème de la femme si celle-ci tombe malencontreusement enceinte.

 

Arrêter la pilule, c’est renoncer au féminisme ?

 

Si je charge autant la pilule, je dois bien lui reconnaître un gros avantage : elle a libéré et émancipé la femme d’une certaine façon, à une certaine époque. Mais pour ma part, je le ressens tout autrement. En effet, je pense qu’il ne faut pas oublier que si la sexualité des femmes est désormais indépendante des hommes, ce n’est pas une raison pour que la contraception ne soit plus que le problème des personnes de sexe féminin. Pourtant, la totalité des contraceptifs sont créés pour les femmes et non pour les hommes, à l’exception du préservatif masculin. On remet toute la responsabilité sur la femme

Non seulement la pilule m’a oppressée de par son utilisation contraignante, mais en plus, j’ai du me rendre chez le médecin pour me la faire prescrire, j’ai du la payer toute seule parce qu’elle n’était pas toujours remboursée, j’ai culpabilisé lorsque je l’ai oubliée et surtout, j’ai du en subir les effets secondaires. Pourquoi est-ce à moi de gérer tout cela ? Parce que je suis une femme et non un homme, ni plus ni moins. En effet, si la pilule masculine n’a pas été mise sur le marché (elle est pourtant efficace), c’est bien parce que les effets secondaires de celle-ci ont été décrétés bien trop contraignants pour les hommes. Pourtant, ils le sont moins que ceux engendrés par la pilule féminine.

Selon moi, la pilule n’est donc pas un acte féministe, au contraire, c’est bien un élément patriarcal. Si l’on veut réellement un système plus égalitaire, il faut plutôt se pencher sur les cas de la symptothermie et/ou du préservatif. Il faut absolument que la contraception soit prise en charge ET par les hommes ET par les femmes. Je suis contre la contraception qui responsabilise uniquement la femme, je suis pour une contraception qui soude le couple.

 

En bref, il existe plein d’alternatives à la pilule et elles sont tout autant si ce n’est plus fiables que cette dernière !

 

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26 Comments
  • Kétoupia

    20 juin 2017 at 7 h 37 min Répondre

    Bravo pour cet article ! J’ai arrêté ma pilule il y a deux ans après six ans de prise et je n’ai eu que des réactions négatives autour de moi, la palme d’or revenant à ma dermatologue qui m’a dit clairement que j’avais fait le choix d’arrêter la pilule et de dire non aux hormones, qu’il fallait donc que j’accepte les effets secondaires et que non, elle ne soignerait pas mon acné parce que c’est de ma faute si j’ai fait “un choix stupide”.
    Après un essai catastrophique du DIU en cuivre, je suis passée à la symptothermie, et je suis hyper satisfaite. Pour rien au monde je ne retournerai à une contraception hormonale.
    En tout cas ça fait du bien de voir que la sympto commence à gagner de la visibilité en dehors du milieu catho (je n’ai rien contre eux mais ça n’est pas franchement vendeur de savoir qu’on se lance dans la méthode de contraception encouragée par le pape et l’Eglise haha !)
    Bref, merci Gala, et ignore les commentaires négatifs qui ne jurent que par la sacro-sainte pilule… En général ce sont les mêmes personnes qui viennent te sortir un article qui raconte que le lait de soja est mauvais pour la santé ou que l’homme est naturellement carnivore HA HA

  • Sabrina

    20 juin 2017 at 7 h 58 min Répondre

    Je suis tout a fait d accord avec toi… je porte le DIU au cuivre depuis 8 ans et c Est le bonheur… mais je commence à me poser des questions concernant ma fille… quoi conseiller a une ado ? Je souhaiterai éviter la pullule…

  • Julie de Écolorée.com

    20 juin 2017 at 8 h 08 min Répondre

    Merci pour cet article, notamment sur la partie de la responsabilité de l’homme. Après c’est délicat, j’en avais parlé à des copines et toutes avaient peur que leur copain oublie plus facilement vu que les conséquences sont moins importantes pour lui (dans le sens ce n’est pas lui qui se retrouve enceinte et subit potentiellement l’avortement).
    Cela me rappelle également l’histoire de la pilule pour homme qui n’est pas mise en vente parce qu’il y a trop d’effets secondaires. Les pauvres messieurs…

    Et sinon, j’ai un entourage assez écolo donc pas du tout choqué par ma décision d’arrêter la pilule mais comme Kétoupia, j’ai eu surtout des remarques d’une dermatologue (même pas la mienne en plus) qui m’a dit qu’il me fallait ABSOLUMENT des hormones parce que vraiment, ma peau c’était n’importe quoi. J’étais en période de règle et de stress et une semaine plus tard, avec un ma routine naturelle je n’avais plus rien…

    Bref, merci pour cette mise au point et bonne continuation !

    Julie de Écolorée.com

  • Jill

    20 juin 2017 at 8 h 42 min Répondre

    Hello !
    Merci, mais vraiment merci pour cet article ! J’en ai plus que marre d’entendre que si on arrête la pilule on est égoïste, “mais tu penses à ton copain ?”, mais pendant ce temps qui pense à moi et aux problèmes que la pilule (ou l’anneau vaginal pour ma part) peut créer ?
    Je suis entièrement d’accord avec toi, il est plus que temps de responsabiliser les hommes, même si comme certaines, je ne sais pas si j’aurais autant confiance en mon copain qu’en moi pour y penser, vu que ce n’est pas lui qui subirait les conséquences d’un éventuel oubli. Enfin ça c’est une autre histoire ^^
    Milles mercis et continue ce genre d’articles 🙂

  • Clémentine

    20 juin 2017 at 9 h 02 min Répondre

    Plus je te lis, et plus je te découvre si engagée, si réfléchie, et plus j’apprécie te lire. Merci de partager tes réflexions ♥

  • Anne // the Little TeaTime

    20 juin 2017 at 9 h 24 min Répondre

    Je suis totalement d’accord avec toi. J’ai pris la pilule pendant 6 ans avant de remarquer que mon caractère avait changé en mal, que j’étais souvent triste ce qui ne me ressemblait pas. Après arrêt de pilule, au bout d’1 mois, j’étais redevenue moi 😉 !

    J’ai eu le même soucis avec le stérilet hormonal que j’ai gardé pendant 1 an et qui a eu encore plus d’effets négatifs que la pilule, avec énormément d’effet secondaires….

    Donc bien entendu, tout comme toi, je prône une contraception naturelle. Cela dit, je ne pense pas que la Symptothermie fonctionne, comme tu le dis : en effet je sais de quoi je parle, parce que je suis tombée enceinte la veille de mes règles ce qui selon cette méthode est impossible ! Et pourtant… les faits sont là (et ma fille aussi !). Ma gynécologue m’a expliquée que lorsqu’on a un orgasme, cela pouvait parfois provoquer une seconde ovulation (ceci explique cela…)

    Donc prioriser le préservatif ou le stérilet en cuivre (même si pour ce dernier, je connais quand même plusieurs personnes qui sont tombées enceintes avec)

    En tout ça, merci pour cet article très intéressant ! Bisous

    • Coralie

      21 juin 2017 at 10 h 00 min Répondre

      Hello Anne !

      Je me permets de te répondre car ton commentaire soulève un point important : il y a règles et saignements inter-menstruels chez la femme. Ce sont deux choses très différentes qui explique pourquoi certaines femmes sont tombées enceinte alors qu’elles avaient leurs “règles”.

      En réalité, il est impératif de comprendre que tous les saignements ne sont pas des règles. Le processus ovulatoire dure 6 jours minimum. En sympto, il faut attendre la phase post-ovulatoire, avec une ovulation confirmée par 3 températures hautes en 4 jours maximum après le Jour Sommet pour voir arriver des règles (les vraies). Si tu n’as pas ces 3 températures hautes, l’ovulation n’est pas confirmée et les saignements que tu pourrais avoir ne sont pas considérées comme des règles, du coup tu restes fertile 😉

      Quant à l’orgasme et l’ovulation, il faut savoir qu’une ovulation est précédée de signes : élixir filant, col haut… L’orgasme, par ses vibrations, pourrait contribuer à libérer l’ovocyte, mais uniquement lorsque le processus ovulatoire en est quasi à son terme (autrement-dit, le follicule est déjà mûr, tout prêt à s’ouvrir pour libérer son trésor d’ovocyte). De fait, une femme qui s’observe ne peut pas être prise au dépourvu ! Une femme avertie en vaut 2.

      Et puis il y a toujours la marge de sécurité avec les 12h qu’on attend justement entre la dernière prise décisive de température (par exemple le matin de la 3ème étoile pleine, à 7h30) et la fermeture de la fenêtre de fertilité (le soir de cette 3ème étoile pleine, mais 12h après soit à 19h30… si aucun élixir ne revient).

      Voilà 🙂

      En bref, la sympto est très efficace à conditions de la connaitre sur le bout des doigts et de se connaitre aussi bien 😉

      Belle journée !

  • Anne-Sophie

    20 juin 2017 at 9 h 45 min Répondre

    Super article ! Je suis passée à la sympto et je ne reviendrai pour rien au monde en arrière ! En plus d’être une vraie méthode 100% écologique et 100% saine pour nous, c’est une merveilleuse façon d’apprendre à connaître son corps, et ça ça n’a pas de prix !! 😀 Ah et puis…c’est une contraception de COUPLE…les deux doivent s’impliquer 😉
    Belle journée,
    Anne-Sophie

  • sandra

    20 juin 2017 at 10 h 04 min Répondre

    Bonjour!
    J’ai 44 ans et n’ai jamais ressenti de réel désir d’enfant
    Après de nombreuses années de pilule,puis un passage symptothermie+ou- préservatif+ou- retrait (pour moi pas d’incident!) j’ai franchi le pas de la méthode définitive en me faisant ligaturer les trompes
    Plus besoin de calculer,d’observer constamment son corps,son cycle,les signes…en déduisant ce qu’on a “le droit de faire” ou pas!! 😉
    Bien sûr ça représente un choix radical dont je mesure l’imortance,mais sans doute trop souvent écarté par une sorte de “sacralisation” de la capacité à enfanter (?) Tabou?
    Je l’ai très sérieusement préparé et c’est une vraie libération!
    Merci!

  • Melodie

    20 juin 2017 at 10 h 15 min Répondre

    A 100% d’accord avec tout ça Gala, à commencer par le fait que la pilule n’est encore qu’un objet du patriarcat, ça m’énerve d’entendre que la pilule c’est la libération de la femme… non, ça l’a rendu esclave 7/7, bourrée d’hormones et de saloperie et responsable de tout, encore une fois. Merci pour ces billets d’une grande importance Gala, n’arrête jamais de nous inspirer et de nous faire réfléchir, c’est grâce à toi que j’ai commencé à songer à l’arrêt de la pilule et ne serais-ce que pour ça je te remercie mille fois! :*
    Melodie
    http://www.happymelodie.com

  • Alexandra

    20 juin 2017 at 11 h 45 min Répondre

    Je rejoint tous les commentaires plus hauts. Bilan super positif. J’ai arrété la pilule ( diane 35) que je prenais depuis 10 ans suite à ton article. Je me posais la question depuis un moment mais ton article a déclenché ma décision. j’ai été voir aussi un naturopathe pour éviter problème d’acné et millllllle mercis car je revis! Pas d’effets indésirable. pas d’acné et c’était ma peur principale car j’en ai vraiment bavé avec ça. Je n’ose pas le dire à ma gynéco car pro pilule et veut que ma fille de 17 ans se fasse vacciner avec ce “fameux” vaccin contre le cancer du col de l’utérus ( j’ai oublié le nom du vaccin) . Quand je lui ai dit que j’étais contre, elle m’a hurlé dessus. Pas facile de devoir lutter mais je tiens bon. tes articles font du bien!!!

  • aurélie

    20 juin 2017 at 11 h 51 min Répondre

    merci pour cet article! en ce qui concerne le stérilet, ma maman a déjà eu des effets secondaires et il me semble que ma gynéco m’avait parlé de diffusion d’hormones aussi à travers cette méthode. (je n’ai pas revérifié lui faisant confiance).
    Perso, J’ai enlevé mon implant et j’avais pris la pillule avant pendant des années et ça m’a libéré de retrouver mes sensations de femme (bien que ce ne soit pas tous les jours faciles, mais nous sommes faites de cette manière).
    Par contre, j’ai mis longtemps avant de retrouver mon cycle avec toutes ces cochonneries prise pendant tant d’années!.
    Depuis quelques temps, je médite pas mal par rapport à la sexualité: devons-nous être esclave de celles-ci et utiliser tous les moyens possibles et imaginables afin de la mettre en pratique sans en subir les conséquences? est-ce-que l’abstinence de temps à autre n’est pas bénéfique au contraire? devons-nous avoir comme le prône la société, une sexualité débridé en faisant tout et nimporte quoi parce que soit-disant il faut essayer pour savoir si cela nous convient?
    et enfin est-ce-que la sexualité avant le mariage est réellement indispensable?

    encore merci pour tes articles qui sont de plus en plus spirituels! 🙂

  • Delphine

    20 juin 2017 at 13 h 12 min Répondre

    Bonjour Gala,
    Je te suis à 100% dans ta vision de la contraception et de ce sacerdoce perpétuel qu’on fait porter aux femmes en terme de procréation, sous prétexte d’être libérée.

    Et j’ajouterai même quelques bricoles en plus, non pour culpabiliser les femmes, qui font ce choix du contraceptif hormonal, mais pour les sensibiliser (c’est mon futur métier, qui me le dicte).

    La pilule est délétère pour l’organisme, en ce sens qu’elle pompe totalement toutes les réserves des minéraux et vitamines des femmes qui les portent : carences en magnésium en premier lieu et vitamines du groupe B. Donc pour celles, qui me liraient, optimisez vos apports alimentaires en fonction de cette contraception. Des carences de ce genre et sur du long terme pourraient induire des maladies neuro-végétatives dans la mesure où le magnésium et les vitamines du groupe B sont là pour le système nerveux. C’est pas rien.

    De plus, les contraceptifs hormonaux sont des sources constantes de toxémie pour le foie, qui subit alors un assaut œstrogénique constant. Le foie a des millions de choses à faire en permanence et la contraception orale, c’est donc du taf en plus. Quand il n’y arrive plus, le corps se retrouve en hyperoestrogénie (mastose, kystes, stockage dans le tissu adipeux) et à long terme, cela peut entrainer des cancers du sein et de l’utérus. De la même manière, si vous faites le choix (ou si vous n’avez pas d’autres choix) que de continuer la pilule, procédez à des mini détox hépatiques régulières et mettez l’accent sur la meilleure hygiène de vie possible.

    Bizarrement quand on sait tout cela, le féminisme convaincue en prend un coup dans l’nez, si je puis me permettre.

    Bien à toi.

    Delphine

  • Anonyle

    20 juin 2017 at 17 h 27 min Répondre

    En couple depuis 20 ans , 4 enfants j ai tout essaye : pilule , stérilet au cuivre , Mirena …. mon conjoint et moi avons trouvé une solution qui ns convient parfaitement : le préservatif …. et ç est vrai que personne ne “comprend” notre choix …….
    Je découvre ton blog e tbien que probablement plus âgée que la majorité de ton public , je le trouve super

  • Mandarine

    20 juin 2017 at 17 h 36 min Répondre

    Bonjour, j’apprends beaucoup en lisant cet article et ses commentaires. Je vous rejoins tout à fait : la pilule, présentée au début de son histoire comme une libération pour les femmes (et je pense que c’était vrai pour beaucoup à l’époque), n’est pas la panacée en matière de contraception. J’ai vu des femmes faire des accidents vasculaires cérébraux à cause de la pilule (et elles ne fumaient pas). Moi, je l’ai arrêtée autour de la quarantaine et je me suis sentie soulagée. Je ne m’empoisonnais plus ! Adieu effets secondaires : prise de poids, hémorragies, etc… Pas question non plus qu’un morceau de cuivre loge dans mon utérus alors monsieur s’est adapté. La contraception c’est autant le problème de la femme que de l’homme dans un couple après tout. J’aime ce que dit Aurélie : on n’est pas obligée d’avoir une sexualité débridée, dictée par la pression médiatique. Et j’approuve Alexandra à propos du vaccin : mes deux filles ne l’ont pas fait non plus car selon moi c’est juste une histoire de lobby pharmaceutique. Je me demande comment je vais réussir à persuader ma dernière de ne pas prendre la pilule. Quant à moi, approchant de la cinquantaine, j’appréhende mon rendez-vous annuel chez la gynéco à chaque fois car maintenant que je n’ai plus l’âge de prendre la pilule, elle insiste très très lourdement pour que je prenne des hormones afin de lutter contre les effets de la ménopause même si pour l’instant je n’en ai aucun 🙂

  • Cile Estendra

    20 juin 2017 at 17 h 49 min Répondre

    Merci ! Superbe article !
    J’en parlais hier avec mon père, il me sort que la pilule c’est pourtant le moins contraignant. La tête que j’ai fait. Je suis montée en flèche “moins contraignant ? tu dois te souvenir de la prendre tous les jours, quand tu as la gastro tu flippes de savoir si elle est pas déjà partie en haut ou en bas, tu dois aller voir ton médecin parfois tous les 6 mois parce qu’il estime que tu es pas capable de t’en sortir plus longtemps sans lui, etc”. Et là il me dit “ah… dit comme ça”. Bah oui, dit comme ça.
    Je suis maintenant sous stérilet en cuivre, et je trouve ça bien mieux. Je n’ai jamais aimé la pilule. D’abord mon médecin me l’a fait prendre alors que je n’avais pas de raison (règles pas douloureuses, petit flux bien réglé tous les mois, pas de problème d’acné, et pas de rapport ! Alors là pourquoi me l’a faire prendre hein ? Moi bête et disciplinée j’ai fait ce qu’on m’a dit, et bien je regrette maintenant.).
    Bref, c’est un sujet qui m’énerve rapidement, et j’aime que tu en parles si bien, et que tu rappelles que ça ne concerne pas seulement la femme.

  • Pim

    21 juin 2017 at 17 h 38 min Répondre

    Bonjour Gala !
    Merci pour cet article et pour le précédent sur les effets secondaires lors de l’arrêt de la pilule… dont je me suis servie lorsque j’ai arrêté les hormones il y a 3 mois. Pour l’instant pas de gros effets secondaires négatifs, mais ton article m’a donné plein d’astuces naturelles et qui m’a aidé dans ma démarche.
    Tu n’en parles pas dans les méthodes alternatives, mais moi j’ai choisi le Ladycomp (appareil allemand / prise de température tous les matins) pour accompagner ma contraception. J’en suis ravie ! Je pense que c’est aussi une très bonne alternative naturelle qui est fiable si les consignes sont respectées (m’enfin comme la pilule quoi !). Cela me permet également d’impliquer mon conjoint.. car il y a des jours VERTS, des jours ROUGES en fonction des températures relevées. Je ne sais pas si j’ai le droit de mettre le lien – encore qu’une petite recherche google est simple – mais c’est pour moi une libération des hormones tout en faisant attention à ma fertilité.
    Bref, je le recommande !
    Bonne journée 🙂

  • Celine

    22 juin 2017 at 5 h 07 min Répondre

    Bonjour,
    Quel moyen de contraception avez vous choisit ?
    Merci pour le partage de votre expérience, je souhaite arrêter la pilule à la fin de ma plaquette mais je ne sais pas qu elle méthode choisir, la sympthothermie me semble trop compliqueé a mettre en place pour le moment, merci pour votre réponse !
    Bonne journée

  • caroline

    23 juin 2017 at 13 h 43 min Répondre

    Merci et….BRAVO pour cet article, je plussois!!!!

  • Alexandra

    23 juin 2017 at 17 h 46 min Répondre

    Bonjour,
    Je te suis depuis un moment et suis donc ravie de découvrir que je n’ai pas été la seule à évoluer et à devenir plus radicale dans mes positions sur le féminisme.
    Le seul point qui m’embête c’est le fait que ton article engendre des réactions culpabilisantes pour les personnes prenant la pilule. Je me contenterais juste de citer un fameux gynécologue: La meilleure contraception, c’est celle que l’on choisi.

    Belle journée

  • Sabrina de CaSesaurait

    30 juin 2017 at 20 h 36 min Répondre

    Salut Gala,

    Ce que tu exprimes fait exactement partie du discours que l’on appelle des féministes de la quatrième vague et qui est l’objet de mon livre à paraître en septembre : J’arrête la pilule. Un an d’investigation autour de la pilule pour comprendre pourquoi de plus en plus de femmes l’arrêtent et si ce qu’elles pensent a une justification. Le livre enquête donc sur l’histoire de la pilule, ses dangers (réels ou supposés, sur les femmes, l’environnement, etc.). J’ai aussi lancé un sondage auprès de 3 616 femmes qui m’ont confié leurs opinions et le tout est juste innatendu, passionnant et surtout hors des sentiers battus. Publication le 13 septembre si ça t’intéresse 🙂

    (cf. http://anneetarnaud.com/sabrina-debusquat-pilule-liens-liberent/)

    Bises.

    Sabrina.

  • Cécile

    26 août 2017 at 11 h 15 min Répondre

    J adore ton article ! Et totalement d accord avec toi et c’est vrai que l on ne pense pas mais l homme doit se responsabiliser comme tu le dit si bien😉

  • Ben

    13 septembre 2017 at 8 h 23 min Répondre

    Bonjour, je te remercie pour ces articles très intéressants, mais je voudrais quand même soulever un point : le préservatif n’est pas une méthode de contraception fiable…
    J’ai moi-même récemment arrêté la pilule pour toutes les raisons que tu as cités ( je suis d’accord à 100% sur les questionnements par rapport à la pilule ).
    Mais je trouve très dangereux de mentionner le préservatif comme moyen de contraception car il n’en est pas un efficace… Il y a tellement de chances de mal faire, qu’il craque ou glisse, qu’on ne peut le considérer comme une méthode de contraception fiable et on n’informe pas assez les gens dessus et notamment les jeunes femmes…
    Il est bien sûr indispensable contre les mst mais il devrait toujours être couple a une autre méthode contraceptive. Cela éviterait sûrement beaucoup d’IVG survenues en raison d’une mauvaise utilisation ou d’un accident de préservatif…

  • Audrey

    8 juillet 2019 at 10 h 51 min Répondre

    Bonjour !

    Je me permet juste d’apporter une petite précision concernant la pilule et ses effets indésirables… pou être tout à fait exhaustif, il faut auusi savoir que la COP (oestro-progestative) protège aussi du cancer des ovaires.
    Attention, que mon intervention ne soit pas mal comprise : je comprends tout à fait le fond de l’article et je dis souvent à mes patientes ( je suis sage-femme) que la meilleure contraception c’est celle qu’elles choisiront, ELLES. Mais il me semblait important, dans une volonté d’impartialité et de neutralité, de préciser ce point.
    Bravo pour ce blog que je découvre en cherchant du DIY en cosmétique et qui est bien plus large que ca… Merci pour ces billets !

  • Anaïs

    17 juillet 2019 at 10 h 09 min Répondre

    J’ai moi aussi décidé d’arrêter la pilule parce qu’après reflexion ca ne me correspondait plus du tout ! J’avais l’impression d’être dépendante d’un medicament et je m’exposais à des risques inutilement. Alors oui pour éviter de tomber enceinte c’est vraiment pratique, mais je trouve que les risques liés à la pilule sont beaucoup trop gros…

  • Tiphaine

    29 octobre 2019 at 13 h 13 min Répondre

    J’ai pris la pilule pendant 10 ans. Mars 2018 j’ai eu des saignements hors période de règles ce qui a était super contraignant et inquiétant. Ma gynéco me propose alors de changer de pilule, évidement je ne l’ai pas supportée, et j’ai eu des saignements à tout va. Nous avions un projet bébé donc dans la logique et après une grande discussion de couple, je décide de stopper la pilule. Et quel bonheur ! Aujourd’hui ma fille va avoir 4 mois et la reprise de la pilule est super compliquée. Même avec l’alarme sur le portable j’arrive à l’oublier, la libido on en parle même plus et les sauts d’humeur …. affreux ! Après de grande conversation, j’ai décidé d’arrêter et de me tourner vers des méthodes plus naturelles. Merci pour ton article qui me conforte dans mes choix.

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