Gala's blog | Chronique Sportive #4 : “Vegan, j’ai couru un semi-marathon”
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Chronique Sportive #4 : “Vegan, j’ai couru un semi-marathon”

C’est un article un peu spécial parce que pour une fois, ce n’est pas moi qui vais vous raconter ma vie ! Je laisse les rênes à mon chéri, que l’on nommera Monsieur N. ! Il va vous expliquer comment il a repris le sport et réussi à courir un semi-marathon en à peine deux mois … Tout ça en changeant simplement d’alimentation et en appliquant les quelques conseils qu’il va vous donner !

La course ça n’a jamais été son truc, mais j’ai essayé de le motiver quand je m’y suis mise … Et au final il m’a largement dépassée ! J’ai légèrement délaissé la course ces derniers temps pour le fitness (impossible de tout faire et envie de muscler certaines zones, on en reparlera dans une prochaine chronique) alors que lui s’y est mis à fond

running 

Changement d’alimentation

 

Comme Gala l’a raconté dans son article “Comment je suis devenue vegan“, j’ai radicalement changé mon alimentation il y a 2 ans. Du jour au lendemain, je suis devenu végétalien par éthique, après avoir lu un article dans le magazine Sciences Humaines : “Faut-il manger de la viande ?”. Je souffrais d’une inflammation de l’oesophage et d’une hernie hiatale depuis plusieurs années. Ces deux maladies chroniques sont très douloureuses et elles m’empêchaient parfois de faire du sport, notamment de la natation. Quelques temps après mon changement d’alimentation, j’ai remarqué que j’avais de moins en moins mal à l’estomac et j’ai pu arrêter de prendre des médicaments (qui, de plus, ne me soulageaient qu’à moitié). J’ai commencé à faire le lien entre mon changement d’alimentation et ma perte de douleur. Sans le vouloir, mes considérations éthiques avaient guéri mon inflammation. Comme bon nombre de vegan l’ont vécu, j’ai eu un regain d’énergie physiquement, mais aussi mentalement. Je me sentais bien dans mon corps et dans ma tête car je vivais en phase avec mes nouvelles valeurs : consommer des produits sains, bio et végétaux. Si l’alimentation végétale (et quasiment sans gluten) m’a soigné … Elle m’a aussi permis d’accroître considérablement mes performances sportives, de récupérer plus vite et de repousser mes limites.

 

Manger sainement (végétal, sans gluten mais surtout sans préparations industrielles) facilite la digestion et permet de se sentir plus léger … Ce qui est idéal pour la course à pieds !

 

Courir moins vite, mais plus longtemps

 

J’ai toujours été plutôt bon en sport, qu’il s’agisse de sports de ballon, de raquette, de vitesse … Cependant, il y a une épreuve pour laquelle j’ai toujours été très mauvais … L’endurance ! Le fait de courir ou de nager pendant 30 minutes ou 1 heure sans s’arrêter a toujours été très difficile, voire impossible pour moi. Lorsque Gala s’est lancée dans la course à pied, bien que je n’en raffole pas, j’ai eu envie d’aller courir avec elle, car j’appréciais l’idée de faire du sport en couple. Il faut savoir que Gala ne court pas vite, et j’ai décidé de “la suivre”. J’ai ainsi pu réaliser l’erreur que je commettais depuis des années. Si je n’ai jamais été bon en endurance, c’est parce que j’essayais de courir ou nager pendant 1h à la même vitesse que durant une course de 1500 mètres !

Cette compréhension a tout changé. J’ai enfin pu courir de longues distances et avec l’arrivé des beaux jours, je commençais à y prendre beaucoup de plaisir. J’ai dans le même temps découvert un livre qui m’a encore plus motivé : “Se nourrir, marcher, courir vegan” de Matt Frazier, que je vous conseille vivement. C’est le livre d’un marathonien américain, qui raconte son histoire et donne des conseils sur l’alimentation et la course à pied. Comme Matt Frazier le conseille dans le livre, il faut y aller doucement et par étapes, sans pour autant négliger l’ambition. Et surtout, privilégier les foulées courtes et rapides : 3 foulées par seconde. Les débutants peuvent tout à fait alterner pendant un temps 1 minute de course / 1 minute de marche (il propose des programmes adaptés à tout le monde) tout en ayant pour motivation de courir un marathon dans plusieurs mois. Je me suis fixé ces fameux objectifs à atteindre par étapes : d’abord 5 km, puis 10km, 15km et enfin le semi-marathon (21km). Je n’ai pas vraiment défini de temps pour les atteindre, j’imaginais juste réaliser le semi-marathon après 4 ou 5 mois d’entraînement. Mais finalement, c’est en un peu moins de deux mois que j’ai réussi à faire un semi-marathon en moins de deux heures. Certes, je suis très loin du niveau des marathoniens expérimentés qui réalisent des chrono exceptionnels. Mais par rapport à mes objectifs personnels, parcourir 10km en 50 minutes est déjà bien au delà de ce que j’espérais il y a 2 mois. 

 

Il est très important de se fixer des objectifs à la fois ambitieux et abordables pour ne pas être déçu ou démotivé.

 

Et surtout, je me suis acheté des baskets de running. Si vous n’en avez jamais mis pour courir, je vous conseille d’investir car les sensations sont totalement différentes. Courir avec des baskets adaptées est bien plus agréable et je pense que cela permet de se fatiguer moins vite. De plus, l’épaisseur des baskets permet d’éviter les chocs qu’occasionne la course à pied. C’est très important, notamment pour les personnes souffrant de mal de dos. Selon Matt Frazier, il faut cependant faire très attention de ne pas se réceptionner sur le talon ce qui créé un choc au niveau du genou … Il faut donc courir comme si l’on était pied nu : c’est à dire se réceptionner sur le milieu du pied.

 

Ce qu’il faut retenir est qu’il ne faut pas forcer, et qu’il vaut mieux courir moins vite, mais plus longtemps.

 

Etirements, souplesse et récupération

 

Je ne saurais dire si cela est uniquement lié à l’alimentation, mais je récupère très vite de mes run. A l’exception du semi-marathon, je n’ai pas (ou très peu) de courbatures les lendemains de courses. J’ai lu de nombreux articles qui expliquent que de plus en plus de sportifs deviennent végétaliens pour améliorer leurs performances et même pour récupérer plus rapidement. Je pense que c’est ce qui se passe aussi pour moi. Et surtout, je ne néglige jamais les étirements qui sont très importants pour soulager les muscles après l’effort et éviter les courbatures. Je m’étire pendant environ 20 minutes. Si vous ne savez pas quels étirements réaliser, en voici quelques uns.

Dans son livre “Service Gagnant”, Novak Djokovic préconise les étirements “dynamiques”, qui lui valent d’ailleurs une souplesse presque hors-normes. Ils permettent d’échauffer correctement les muscles avant un effort physique intense et d’éviter les blessures. Les étirements “statiques” (ceux que l’on pratique quasiment tous) ne sont pas recommandés avant un run. D’après une étude brésilienne, ils favoriseraient les blessures contrairement à ce que l’on a toujours pensé  ! A l’inverse, les étirements activo-dynamiques seraient totalement appropriés. Il faut tout de même y aller doucement, ce type d’étirement étant beaucoup plus puissant que ceux que l’on a l’habitude de pratiquer.

 

 La course méditative

 

J’ai découvert la pratique de la course méditative il y a peu. J’ai décidé de m’y exercer durant mes courses à pied. Du coup, fini la musique dans les oreilles. Le but étant d’être connecté à son corps et de travailler tous ses sens : ressentir son souffle et sa respiration, écouter le son qui nous arrive dans nos oreilles (chant des oiseaux, moteurs de voiture, bruit de nos pas…), observer ce qui nous entoure même si cela semble ordinaire (paysages, cours d’eau, animaux…), ressentir son corps (par exemple l’effet agréable du soleil sur le visage). Ces pratiques de pleine conscience mériteraient d’être expliquées plus en détail mais ces quelques exercices très simples permettent de méditer en courant. Et après une telle course, on se sent vivant et très apaisé. Cette technique améliore donc le bien être, mais aussi les performances car en se concentrant sur d’autres éléments que sur la course elle-même, le temps passe beaucoup plus vite et il permet de se concentrer sur d’autres choses lorsque l’on sent que l’on commence à fatiguer. Lors de mon semi-marathon, j’ai commencé à sentir mes jambes très lourdes lors du 18ème km. Au lieu de rester concentré sur cette faiblesse et continuer à m’épuiser, je me suis plutôt concentré sur mon souffle, sur les sons qui m’entouraient, sur ce que je voyais. C’est ainsi que j’ai trouvé la force de terminer ma course.

Vous trouverez de nombreux articles sur internet qui traitent de ce sujet et même certains livres si vous souhaitez vous y mettre. Pour ma part, c’est un dossier dans “Happi.body”, un hors série du magazine Happinez, qui m’a initié à cette pratique.

  

Voilà, j’espère que ça vous a plu ! Je trouvais intéressant que Monsieur N. vous raconte son histoire … Après tout, le veganisme a aussi fait des miracles sur lui !!!

Et vous, quels sont vos objectifs ? Où en êtes-vous de votre pratique sportive (qu’il s’agisse de running ou non) ?

 

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8 Comments
  • Sonia Secrets

    22 avril 2015 at 10 h 42 min Répondre

    Bonjour,
    Que dire tellement cet article m’a plu ! Je suis entrain de lire le livre de Matt Frazier et je l’adore ♡ Par contre celui de Novak Djokovic ne m’a jamais attiré plus que ça car on me l’a souvent présenté comme un livre type ” sans gluten” plus que vegan … Actuellement je fais le top body challenge et pour les exercices de cardio je pense faire du run avec le soleil qui est là, même si j’ai un peu peur d’être ridicule au départ…
    En tout cas merci beaucoup pour cet article-témoignage c’était très intéressant 🙂
    Bises

  • Tiphaine

    22 avril 2015 at 10 h 45 min Répondre

    Merci à Monsieur N. pour son témoignage c’est super motivant de voir de telle progrès sportif grâce à l’alimentation végétalienne ! Si tu veux aller plus loin dans ta pratique sportive, je te conseille vivement (c’est le cas de le dire) l’alimentation vivante que propose Le sportif vivant (https://www.youtube.com/channel/UC7f05lWtQIrOGq_vobqIunA/featured) dans ses vidéos youtube où il montre les exploits sportifs qu’il réalise depuis la mise en place de ce mode de vie !!!
    Bisous à Gala !!

  • Mathilde

    22 avril 2015 at 10 h 52 min Répondre

    Ohhh trop cool, j’ai fondu sur la phrase “car j’appréciais l’idée de faire du sport en couple”. Moi aussi je veux connaitre ces moments de complicité !!

    Ehhh bah que du positif tout ça !! Je suis plutôt endurante, je fais du fitness et du running également, j’ai prévu d’en faire un article aussi. Ton article donne envie de manger encore plus végétal <3

    Bisouuus

  • Prisci

    22 avril 2015 at 10 h 54 min Répondre

    Super article et merci à tous les deux pr ces retours! J’ai recommencé à courir en mars et mon temps comme le nombre de km s’améliorent. Je ne suis pas sportive (du moins c’est ce qu’on m’a tjs dit et qui est tjs ancré en moi) mais je me soigne^^en y allant doucement et m’inspirant de témoignages comme les vôtres. Je me pose de plus en plus de questions justement concernant l’alimentation (quoi manger avant de courir? après? de quoi ai-je vraiment besoin…). Le sans gluten reste un peu compliqué pr moi…bonne continuation à tous les 2!

  • Esty_veggie

    22 avril 2015 at 12 h 37 min Répondre

    Super !!! J’ai beaucoup aimé cet article !!! ça m’a donné envie d’acheter le livre !

  • Ehtiras

    22 avril 2015 at 12 h 41 min Répondre

    eh bien…ça motive! Merci pour ce partage, je n’avais jamais pensé à utiliser les méthodes de “pleine conscience” dans le sport et je vais de ce pas essayer de les appliquer 😉

  • Lili

    23 avril 2015 at 10 h 36 min Répondre

    Ce témoignage est vraiment inspirant ! J’ai un peu les mêmes références que Monsieur N. mais de là à aller jusqu’au semi… Wow, je suis impressionnée, bravo !!

  • sarah

    23 avril 2015 at 11 h 18 min Répondre

    Un super témoignage ! Ça fait maintenant 6 mois que j’ai commencé la course à pied. J’ai commencé petit et lentement et maintenant mon endurance est bonne, je tiens facilement 1h à 1h30 sans souffrir. Je cours à allure modéré, en essayant de maintenir un souffle “calme”. Mon objectif : le semi-marathon de Bruxelles en octobre. Je vais commencer les entraînements pendants les vacances de juillet/août où j’aurais plus de temps pour améliorer mes sorties longues.

    J’ai aussi lu le livre de Matt Frazier que j’ai adoré (d’ailleurs j’ai donné mon avis sur mon blog tellement je l’ai bcp aimé). Il m’a apporté plein de chose dans ma pratique de la course et l’adaptation des repas notamment pré et post run.

    Je ne connaissais pas du tout la course méditative! Et ça m’intéresse bcp du coup, je vais creuser un peu et chercher des informations là dessus. J’aime découvrir de nouvelle chose, donc je te remercie encore plus pour cet article! Encore un aspect de la course à découvrir et approfondir!

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